vendredi 4 avril 2014

Le début de notre allaitement

Ma volonté si grande.. aussi grande que la difficulté...

Il y a une semaine que je tente tout pour que Petit Flocon parvienne à téter. Mais malgré tout mes efforts et surtout tout les siens, il n'y arrive pas. Il pleure, se débat, et surtout pousse des cris qu'il ne reproduit à aucuns autres moments. Des cris qui déchirent mon petit cœur de maman. 

Il aimerait tellement téter. 

Je tire mon lait que nous lui donnons à la seringue depuis le premier jour. Il grossit bien, grandit bien. Et grâce à ça nous avons pu quitter la mat' à J+4. 

Je devrais m'en satisfaire. 

Mais à chaque fois qu'il demande à manger et que je ne peux pas lui donner le sein, j'ai comme une douleur qui remplie tout mon corps, tout mon cœur. Mes yeux s’inondent de larmes, et je retiens mes pleurs. Le souffle coupé, je me sens dépossédée. 

Pour le moment, toutes mes tentatives d'allaitement au sein échouent. DAL, bouts de seins, finger feeder, rien ne fonctionne, Petit Flocon ne parvient pas à garder mon sein en bouche. 
Je continue tout de même à l'y installer quand il est repu. Parfois il le suçote un peu et s’endort comme si il avait pu téter. Juste une illusion éphémère du bonheur. Mais tellement douce.

Je garde espoir malgré tout. Je garde l'envie. Pour lui, pour nous. Parce que je veux le vivre, vraiment...

Petit Flocon ne peut téter qu'une tétine en silicone pour combler son besoin de succion. Il en a besoin, c'est la seule chose qui lui permet de téter, il ne parvient pas non plus à téter un doigt...

C'est la tétine qui me remplace, et ça aussi c'est dur à vivre. 

Je devrais être celle qui rassure, celle qui apaise, celle qui calme, celle qui comble tout, et je ne peux que m'installer face à mon tire lait et remplir des sachets de lait... 
Je remplie donc... Presque 300 ml à chaque tirage alors qu'il en boit à peine le tiers. Ma production n'est même pas en adéquation avec sa demande. Forcément, c'est le tire lait qui demande. Je répond à la demande d'un tire lait. Marcher sur la tête... BREF

Mais je le redis, je ne perds pas courage. Même si le désespoir m’envahit parfois, je dois rebondir et je vais y arriver. J'ai besoin de croire que nous pourrons vivre un allaitement presque normal. Quelques tétées me suffiraient, juste avoir la sensation de reprendre mon rôle, ma place. 


Petit Flocon, Maman est là, je donnerais tout pour toi
Même si les difficultés sont bien réelles, je n'abandonnerai pas
Patience et amour, c'est ce qu'il nous faut pour continuer à y croire
Nous y arriverons, ensemble, gardons espoir

Mon petit bébé, je t'aime et t'aimerais à tout jamais...




8 commentaires:

  1. Vous allez y arriver !!! <3

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  2. Je suis toute retournée devant cet article...Je vous souhaite de tout coeur à tous les 2 que vos efforts et votre persévérance portent leurs fruits et que ça finisse par fonctionner. Garde espoir et ton courage et votre force vous emmèneront au bout! <3

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  3. soulhol emmauelle5 avril 2014 à 20:03

    ca peut faire tres mal le deuxieme allaitement les premier jour par contre s il n y arrive pas bien et toi tu as de grosse douleur pense a demander si il a pas le frein de la langue trop court (ca se coupe en 1sec par un medecin) c est arriver a ma belle soeur apres dessemaine de douleur une consultante en lactarion a trouver le probleme le frein (car du coup bb ne prenait pas de poid)

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    1. Mon fils a une fente labio palatine, c'est ce qui l'empêche de téter. Si il avait un frein de langue ce serait bien plus simple.
      http://danslatetedesteff.blogspot.fr/2014/02/allaitement-et-fente-labio-palatine.html

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  4. Voyez une consultante en lactation, elle regardera s'il y a un frein de langue et elle vous aidera, il y a un annuaire national des consultantes sur le site AFCL (association française des consultantes en lactation) , n'hésitez pas . Bon courage !

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    1. Je réitère ma réponse faite plus haut. Mon fils a une fnte labio palatine, et non un simple frein de langue. Je t'invite à lire la article précédent à ce sujet. Merci! ;) Pour ce qui est des consultantes, elles sont plusieurs à me soutenir déjà.

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