samedi 22 novembre 2014

Choisir d'accepter...

Dans un mois, je pourrais dire, "ça y est c'est fait"...

PetitFlocon aura subit sa plus grosse chirurgie. Celle qui doit reconstruire son palais, le voile de son palais et sa luette. Et il ira bien mieux.

Dans dix jours, il rentrera au bloc. J'ai peur, j'ai mal au ventre. Tout mon corps me cri de le retenir.

J’essaie depuis le début de la semaine de me raisonner pour ne pas trop angoisser. Mais je n'y parviens pas. J'ai trop peur ; peur de l’anesthésie, peur de sa douleur, de cette seconde séparation.

PetitFlocon commence tout juste à se remettre psychologiquement de sa première chirurgie.

Il va de nouveau devoir porter ses manchettes pendant trois semaines et surtout ne pas boire de bib ou sucer sa tétine pendant 3 mois...
Nous allons nous adapter, mais je pense que ça va être compliqué.

J'espère que tout va bien se passer. Je sais que le "travail" sera bien fait, j'ai plus que confiance en la chir qui s'est déjà occupée de sa lèvre. Elle a fait, on peut le dire, du travail d’orfèvre.
Mais tout le folklore médical m'angoisse au plus haut point.

L'idée de laisser de nouveau PetitFlocon dans les bras de l'infirmier ou de l'infirmière de bloc est juste insoutenable.
Depuis déjà quelques jours il commence une angoisse de séparation. Accordage affectif à mon angoisse? Angoisse du 8ème mois? Tout se superpose et ne m'aide pas à relativiser. De toute façon je crois que je suis bien incapable de me raisonner. Les cauchemars exprimant ma peur de la séparation, de l'inconnu, mon incapacité à contrôler sont de retour. Ils me réveillent la nuit. Ils sont de plus en plus puissants, il y a quelques jours, je me suis mise à hurler de terreur en plein milieu de la nuit, tremblements, impossibilité de parler, j'ai mis plus de 10 minutes à reprendre mes esprits. Heureusement mon PoiluChéri est là.

PetitFlocon sent bien mon angoisse et s'y accorde lui aussi. Les soins de sa cicatrice redeviennent compliqués.

J'ai déjà pris le temps de lui exprimer toutes mes peurs, mais également le déroulement de la chir.
Je parviens peu à peu à culpabiliser moins de ne pas pouvoir être avec lui. J'accepte de ne pouvoir garder le contrôle. J'accepte de ne pouvoir rien y faire. J'accepte d'accepter...

Petit trésor, tu pars,
Tu pars mais j'ai confiance,
Confiance en toi, en ta force et ton courage.

Tout notre amour te suivra là où tu iras.
Je ne pourrais pas te tenir la main à chaque instant,
mais je serais là, tu seras avec moi, 
dans mon cœur de maman qui ne battra que pour toi.

Pars sans crainte mon amour,
Papa et Maman t'aime pour toujours. 





3 commentaires:

  1. Courage pour ces moments difficiles

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  2. Oui, courage Steff, t'es plus forte que tu ne le crois, tout comme petit flocon.
    Laisse poilus chéri prendre soin de toi pendant ce temps et surtout, essaie de continuer à te concentrer afin de continuer "d'accepter d'accepter". Il a passé à travers beaucoup ce petit coeur alors il en a déjà un aperçu.
    La vie peut nous surprendre, mais ça, t'es déjà au courant ;) Alors je sais que c'est cliché, mais pense positif.

    Gros bisous

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