lundi 17 novembre 2014

Approche Communication Non Violente de Rosenberg (part.1)

Des mois que ça n'était pas arrivé! Jeudi, je suis sortie!! Oui, j'te jure!!! 
Bon, je te vois déjà derrière ton ordi  m'imaginant aller au resto ou en boite avec mes copines.. Non, quand même pas à ce point là.

Je suis juste allée à une conférence.

Mais c'était bien quand même!!

C'était une conférence sur la CNV selon Marshall B. Rosenberg.
Marshall B Rosenberg est un psychologue américain et le créateur du processus de communication non violente (CNV).

Alors je te passerais les extraits wiki, si t'as envie d'en savoir plus sur lui, tu sais utiliser google comme tout le monde!! 

Moi je vais plutôt te raconter ce que j'ai retenue de la conférence de jeudi!

LA CNV est  processus qui requiert une attention constante à l'autre, à la relation.
Il s'agit de choisir de lâcher le résultat pour s'attacher à la connexion à l'autre, à la relation.

Lors de la conférence, nous avons pu observer trois mises en situation.  A chaque fois, la situation est revisitée avec la CNV.

Première situation :

Lola, 5 ans est devant la télé. Il est 20h, l'heure du coucher. Sa maman est fatiguée.

Maman : Lola, c'est l'heure du coucher. Tu es fatiguée. Tu éteins la télé, on va laver les dents et mettre le pyjama.
Lola : maieuuuuh naaaaannn!!! Je suis pas fatiguée!!
Maman : Aller Lola, tu arrêtes, on va laver les dents et je te lirais une histoire.
Lola : Nan, j'ai pas envie!!!!!! Jsuis pas fatiguée!!!
Maman : Maintenant ça suffit Lola, tu viens, i l est tard c'est tout. C'est moi qui décide. (maman attrape Lola par le bras et l'emmène en criant que ça suffit, qu'elle n'est pas gentille.. ect, Lola pleure et cri.)

A la fin de la petite scénette, l'intervenante (Emmanuelle Straub)  propose une clef de transformation:

"Pour parvenir à une solution satisfaisante avec un enfant, plutôt que de le convaincre ou le forcer, vous avez plus de chance d'y parvenir si vous choisissez d'entrer d'abord en contact avec lui, de chercher à le comprendre, et d'exprimer ce qui vous motive." 

Elle revisite donc la situation avec cet éclairage et voilà ce que ça donne :

Maman, s'installe à côté de Lola et lui touche le bras en lui disant :
ça va Lola? Tu regardes un dessin animé?
Lola : oui maman
Maman : Lola, il est 20h, c'est l'heure du coucher. On va laver tes dents et mettre ton pyjama?

(Petite aparté, personnellement, j'aurais modifié ici le "on"...  Et l'aurais remplacé par Lola, je voudrais que TU viennes te laver les dents et que TU mettes ton pyjama. Le "ON" est pour moi à bannir!)

Lola : Non maman, je suis pas fatiguée
Maman : Je comprend, mais je pense qu'à cette heure-ci c'est le moment d'aller te reposer suffisamment pour être en forme demain.Pourquoi tu ne veux pas aller te coucher?
Lola : Mais maman c'est pas fini mon dessin animé
Maman : ah d'accord, ton dessin animé n'est pas fini. Tu es donc déçue de ne pas pouvoir voir la fin, je comprends. J'ai besoin que tu arrêtes de regarder ce dessin animé. Il est tard, je suis aussi fatiguée, j'ai besoin que tu ailles dormir.
Lola : mais je suis pas fatiguée
Maman: Je crois que nous avons du mal à nous comprendre Je vais mettre sur pause pour que nous puissions discuter.
Maman met sur pause, Lola la regarde
Maman : Lola, c'est le moment du coucher, on y va?
Lola : Non j'ai pas envie.
Maman:  oui je comprends, tu n'as pas envie. Et si je te lisait une histoire?
Lola : oh oui, et tu me la lira en entier?
Maman : oui bien sur! On y va? On fait la course? Tu préfères mettre ton pyjama en premier ou te laver les dents?
Lola : oh ouiii!!
Et Lola se mets à courir pour y aller.

Dans cet échange, chacune est satisfaite, chacune a fait entendre son besoin. Le besoin a été nourri et la demande de chacune a pu être entendu ce qui a permis à Lola de "contribuer".

Le temps me manque pour retranscrire les deux autres scénettes. Je vais donc juste résumer rapidement la situation et vous donner la clef de transformation.

Seconde situation : Sacha 17 ans, le dimanche matin. Ses parents ont décidé de faire un brunch tout les dimanche avec leur adolescent pour conserver un semblant de relation familiale. A la fin du brunch, la maman demande à Sacha de débarrasser la table, il refuse, elle s'agace, lui dis qu'il n'est pas à l'hôtel, qu'elle fait tout à la maison.. etc Lui, exprime qu'il n'a pas envie, que le brunch il s'en fiche et qu'il n'a rien demandé, qu'il doit aller rejoindre ses amis. La conversation se rompt sur des mots pas très sympa, du type "tu es la plus mauvaise mère du monde" et " et bien tu n'as qu'à en changer"...

La clef de transformation :

"Si je choisi d'abord de comprendre ce qui motive l'autre à dire non à une demande, j'augmente mes chances de le rallier à ma cause ou de trouver une solution qui nous satisfasse tous les deux."

La situation est donc revue avec l'éclairage précédent.

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Ah non, enfaite, j'ai gastro de petite fille...

Je reviens pour la suite rapidement ! ;)






 


1 commentaire:

  1. waouh ! merci pour le résumé !!!! bon maintenant y'a plus qu'à appliquer encore plus.... En ce moment je sens que j'ai vraiment besoin d'échanger là dessus ! Me sens un peu seule !!!!

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