jeudi 20 août 2015

Protéger ses jolis yeux

PetitFlocon a de trèèèèèès jolis yeux bleu!
Ils sont donc très sensibles au soleil.
Alors lorsque Maman Natur'elle m'a proposé de tester une paire de lunettes pour bébé j'ai tout de suite dit oui!

Nous avons eu le privilège de tester les lunettes Baby Banz.


Le modèle bleu turquoise, trop mignon!!
Pour ma petite paupiette, la taille 0-2 ans était trop petite, elles le serraient trop. Nous avons donc opté pour une taille 2. Parfaites!
Du coup elle vont aussi à PetiteFleur!

J'ai beaucoup aimé ces lunettes, à contrario, malgré leur qualité et leur confort de portage, mon PetitFlocon n'a quasi jamais voulu les garder sur le nez!! Petit coquin.

C'est fort dommage parce que vraiment, elles sont tops!
La bande élastique qui permet de les faire tenir est dans une matière toute douce qui ne serre ni trop ni pas assez. Elle ne laisse aucune trace. Elles sont bien couvrantes et ne laissent pas passer les rayons sur les bords. Il faut d'ailleurs faire bien attention de ne pas trop serrer sinon ça fait des marques sur la peau de bébé. Mais du coup, quand bébé est d'accord, elles tiennent bien!

Je veux aussi rajouter qu'elles sont incassables! Oui, parce que à défaut de ne les avoir jamais sur le nez, elles ont été sérieusement malmené par PetitFlocon. Saut de canapé, machouillage en régle, jetage au loin, vraiment elles ont subie et sont toujours en parfait état!

Côté esthétique, je suis séduite, elle donne un petit look surfeur rockeur à PetitFlocon, il est trop chou. Et il y a pas mal de couleurs et formes disponibles!!

PetiteFleur trouvent "qu'elles sont toutes douces à porter et qu'elles chatouillent un peu au début."
Elles arrivent très bien à les mettre seule et je trouve ça très bien en terme d'autonomie.








Je recommande donc vraiment ces lunettes!! Les yeux fermés...




lundi 3 août 2015

La vie en Sukkiri

Je te vois déjà te demander de quoi je peux bien parler.
Non pas toi, l'adepte du portage, qui sent déjà un petit air de vacances ensoleillée dans mon titre!

Oui, comme ça, le sukkiri, ça invoque plutôt tout un imaginaire asiatique. Et franchement, c'est plutôt au niveau gastronomique que dans mon petit cerveau ça résonne! (oui il est 8h, j'ai déjà pris mon ptit déj et j'ai déjà faim.. c'est surement un truc de femme enceinte.) mioum

Mais non, le sukkiri, c'est MA découverte de l'été!

Et c'est grâce à  Babilol (et Maman Natur'elle) qui m'a fait la joie de m'en envoyer un, que j'ai la chance de pouvoir vous en parler. (merciiii ;) )


Le sukkiri, c'est donc un sling. Mais pas n'importe quel sling. C'est sa matière qui fait toute sa particularité. 
Une sorte de maille respirante, douce et légère. Et surtout il est utilisable dans l'eau!
Voici une photo  pour que tu te rendes mieux compte de la matière aérée.


Photo Maman Natur'elle

Je crois qu'il n'y aurait pas eu de meilleur été pour tester ce produit. Les températures ont fait exploser le thermomètre, et porter en été avec mon sling habituel, (un neobulle, tellement utilisé, qu'il est aussi doux qu'un lapin!) franchement c'est "chaud".

J'ai eu la chance de recevoir un sukkiri parme, avec un pli non cousu.
Je suis donc parti en Espagne avec mon sukkiri (qui ne prend pas de place) dans la poche de mon sac à dos.

Première (vrai) utilisation  à la sortie de l'avion.
 

Sukkiri mon sauveur!

L'aéroport d'Alicante est juste enooooorme.
J'ai cru que je n'arriverai jamais à en sortir. Et avec Petit Flocon, Petite Fleur et nos bagages à main, je ne sais pas comment j'aurais fait sans mon sukkiri.

Et encore, je n'avais pas bien installé Petit Flocon du premier coup. Le tissus est plus glissant que celui que j'utilise d'hab et je n'avais pas bien positionné les anneaux. J'ai du m'arrêter en route et recommencer. Mais une fois bien positionné, plus de soucis, les mains libres et un bébé calme et détendu!
Le pli non cousu est très agréable. Surtout sur une durée de portage plus longue. Le poids se réparti mieux et donc ne scie pas du tout l'épaule.

J'ai l'habitude d'anneaux plus gros, c'est aussi ça qui a du me gêner pour la première installation. Mais finalement, je me suis très vite habituée au réglage.  

Et malgré les 30 degrès dans l'aéroport, et ma course folle pour sortir, je n'ai pas eu (trop) chaud.
Première expérience validée.

Je n'ai pas eu l'impression que le tissus ai besoin d'un rodage, il est souple et doux et soutien parfaitement. Petit Flocon semble s'être senti comme d'habitude, parfaitement à l'aise dans son sling!





J'avais prévu de le tester dans l'eau, mais c'était sans compter sur Petit Flocon qui préférait bien plus plonger seul dans l'eau au risque de boire la tasse, que d'être dans mes bras.
(on fait pas toujours ce qu'on veut!)
 
Le sukkiri est vraiment un super moyen de portage d'appoint pour l'été.
Et je pense qu'avec un plus petit bébé, ou juste un bébé qui n'a pas envie de partir à l'aventure dans l'eau, le portage en piscine ou à la mer doit être super.

Petit Flocon s'est vraiment senti à l'aise et ce que je peux constater, c'est qu'au niveau du sling, il n'a pas transpiré. Le tissus a vraiment fait sensation au niveau de son côté aéré.

Je suis ravie de cette jolie découverte. Le sukkiri devient sans conteste le roi de l'été pour nous! 





lundi 13 avril 2015

Chaque soir

Chaque soir, j'entrouve la porte pour voir si elle est bien endormie.
Chaque soir, j'embrasse son petit pied, qu'elle a sorti de dessous sa couette pour prendre le frais, puis je le recouvre.
Chaque soir, je dégage ses cheveux et j'embrasse son front en lui disant que je l'aime.
Chaque soir, je quitte sa chambre avec la conscience que demain elle aura encore grandie.

Chaque soir, lorsqu'il se laisse aller au sommeil dans mes bras, j'observe ses traits de bébé détendu, son front qui se lisse.
Chaque soir, je dépose un baiser sur le coin de ses lèvres. Puis un autre sur ses joues toutes douces.
Chaque soir, je passe ma main dans ses cheveux en lui disant que je l'aime.
Chaque soir, je le regarde attentivement avant de m'endormir pour tenter de mémoriser chaque détails de son visage de bébé.

Chaque soir est pour moi le signe que le temps passe. Même qu'il file à toute allure. Qu'il faut profiter, lâcher prise, ne pas se gâcher le quotidien avec des détails.
Que mes nuits entrecoupées de réveils, et que mes journées pleine de fatigue vont vite disparaître. Elles ne sont qu'un détail de notre histoire, et pourtant elles sont le signe que nous sommes ensemble.
Dans quelques années, je suis convaincue que tout ça me manquera.
Oui, même le 10 ème réveil de la nuit. Ou l’énième dispute de la journée à cause d'un chocolat refusé à PetiteFleur.

Un jour notre maison sera silencieuse, vide.  Peut-être rangée et propre (ou pas). Je ne trouverai plus de pomme de pin sur le rebord du lavabo, ou du dentifrice sur le sol de la salle de bain, ni de cailloux dans mes gants, plus de collection de petit bâtons sur le meuble de l'entrée, ou de tas de copeaux de taillures de crayons de papier dans un coin de la chambre "parce que ça peut servir maman"... Je ne recevrai plus de petits cadeaux d'enfant plein de magie, leurs rires ne résonneront plus dans la maison. Plus de "je t'aime maman, tu es la plus belle des mamans du monde", ou de "je t'ai fais une tartelette à l'herbe, tu vas te régaler!"...

Alors je veux emmagasiner plein d'images, de souvenirs. Je veux profiter avec eux, faire des petits moments "l'important"...
Laisser passer les moments difficiles, ne pas les conserver, et m'emplir de tout les petits miracles du quotidien avec des enfants.






vendredi 20 février 2015

J'abandonne

Parfois il faut savoir s'arrêter.

Et là je crois que face à une telle résistance au changement, une telle inertie, si je continue, je vais droit à l'ulcère.

Tenter de faire changer le regard des gens sur les enfants, sur leurs besoins, c'est à la limite du sacerdoce.

J'abandonne. Non sans regrets, sans culpabilité. Mais j'ai d'autres combats à mener pour ma propre vie.

Je ne peux plus entendre une fois de plus, "ça n'a jamais tué personne" comme validation à la violence éducative ordinaire sous peine de, moi même, ne plus être bienveillante du tout.

Tenter de m'investir en tant que parent d'élève pour tenter de porter la voix de ceux et celles qui en avaient besoin, ne peut pas fonctionner avec qui je suis, avec ce que je représente dans le regard des autres.

Mais oui voyons! Je ne suis qu'une mère libertaire qui ne donne aucune limite à ses enfants. C'est à cause de personne comme moi que la société va mal!

Je ne peux pas transmettre le regard d'un parent qui se questionne sur ce que vit son enfant à l'école, dès lors qu'il s'agit de remettre en question des pratiques éducatives ou des choix pédagogiques, sans que l'on s'imagine qu'ils sont dit de ma propre initiative.
Mais de toute manière dans l'absolue, je ne peux pas remettre en question des pratiques ou une pédagogie.

J'abandonne, je ne me fatiguerai plus. Je sais, c'est fort dommage de pas faire entendre cette petite voix, ce murmure, ce petit souffle de changement, de différent face au groupe.

L'école est un lieu saint. Personne ne peut y pénétrer mal chaussé.
La bienveillance éducative et l'éducation positive y sont persona non grata.

L'enfant doit se soumettre aux règles, au pouvoir de l'adulte, obéir! Ce sont des compétences de futur citoyen.

J'arrête de vouloir tenter de changer cela pour tous.
Je me concentre sur mes enfants. Sur comment gérer au mieux pour eux cette relation avec l'école. Sur comment faire avec.
Parce qu'il s'agit de ça, faire avec et s'en débrouiller.

J'aimerais tant trouver LE petit truc, celui qui me permettrait de transmettre, aux enseignants de l'école de ma fille, mon envie de voir toutes ces violences ordinaires faites aux enfants, disparaitre...
Partager des lectures, des idées. Les sentir s'engager sur le chemin de l'éducation positive avec autant d'engouement que celui qu'ils suivent aujourd'hui mais, qui est bien loin de tout ça. Pourquoi tant d’énergie gaspillée à punir, à récompenser, à vouloir formater les enfants à une obéissance aveugle?

Tout cela me touche trop, je sens que c'est un combat trop lourd pour moi. Sans un engagement plus fort, plus politique, je vois mal comment faire changer ce monde. Et ça me désole...




Pour plus d'informations sur les violences éducatives ordinaires : http://www.oveo.org
Je vous invite aussi à revoir ma petite bibliothèque de parent, vous y trouverez des ressources à ce sujet. 


mardi 10 février 2015

Je n'ai plus de super pouvoir

Avant j'avais un super pouvoir.

Je l'ai utilisé presque deux ans la nuit et un an de plus le jour, avec PetiteFleur. Je n'avais même pas conscience de ma chance!

Il me servait à la rassurer, à calmer ses pleurs, calmer une douleur, il me permettait aussi de la sortir de conflit avec les autres, d'apaiser sa faim, sa soif, n'importe où, n'importe quand.

Et surtout, il me permettait de dormir. Ooooooh oui, dormir. Ça me fait presque des frissons de l'écrire tellement j'en rêve!

Avant j'avais un super pouvoir, je pouvais mettre PetiteFleur au sein.

Elle se réveillait beaucoup, chaque nuit, de 3 à 20 fois. Et notre solution miraculeuse c'était le sein. Elle s'y blottissait et nous pouvions nous rendormir paisiblement. Bien sur, je trouvais ça difficile et laborieux tout ces réveils, mais rien à voir avec vivre ces nuits sans ce super pouvoir!

PetitFlocon ne s'accroche toujours pas. Et après 10 mois, j'ai peu d'espoir qu'il le fasse un jour. De toute façon, je suis lassée d'essayer. Lassée, fatiguée c'est un peu le leitmotiv du moment!

Cette nuit, en plus des reveils toutes les heures depuis 20h, j'ai passé trois heures à rendormir PetitFlocon, de 3h à 6h, coincée entre endormissements, réveils, et pleurs.

Je n'ai plus de super pouvoir. Mes bras ne sont pas aussi rassurants, aussi apaisants que pouvait l'être mon sein.
Je fais avec. J'avais même l'impression d'avoir accepter que PetitFlocon ne tète pas. Et puis, finalement, cette incapacité à le soulager fait remonter des sentiments d’échec, de culpabilité de tristesse tout simplement. J'accueille tout ça sans trop savoir quoi en faire à part le déposer ici.
Je me rassure en me disant que malgré tout il a encore mon lait, durement récolté, chaque jour, depuis presque un an.

Bientôt PetitFlocon sera aussi grand que sa sœur et tout ce manque de sommeil sera bien loin.
Je suis sure que ça me manquera et que je ne me rappellerai que de ce sentiment si doux qu'est celui de sentir son bébé s'endormir dans ses bras.